Kinesitherapie generale
L'avancée de l'espérance de vie, l'accroissement du sédentarisme, l'augmentation des adeptes du sport, les charges professionnelles de plus en plus lourdes et bien d'autres aspects du mode de vie actuel ont abouti à rendre la kinésithérapie de plus en plus nécessaire et comme moyen de premier choix pour certaines pathologies. La kinésithérapie générale est assez vaste et s'intéresse à de nombreux systèmes.
La kinésithérapie générale s'applique en partie aux pathologies du système musculo-squelettiques. La prise en charge des entorses, tendinites, prothèses, douleurs tel que les lombalgies entrent dans ce registre. Pour ces pathologies, le kinésithérapeute sera en première ligne et aura surtout un rôle curatif, préventif et rééducatif. Le rôle du rééducateur est en effet très important car dans de nombreux cas, la blessure ou l'épisode douloureux aurait pu être évité. Le devoir du kinésithérapeute dans ces prises en charge est d'expliquer et de s'assurer que le patient adopte une bonne posture, réalise un bon mouvement par l'intermédiaire de diverses techniques et de divers matériaux.
De nombreux outils et appareils sont mis à la disposition des kinésithérapeutes pour qu'ils puissent traiter au mieux leurs patients. Les matériaux de proprioception (balle, tapis, haie, planche de Freeman, bosu…) sont des éléments très important lors d'une rééducation à la marche ou lors de problèmes d'équilibres par exemple. La physiothérapie offre également une panoplie d'ustensiles (ultrasons, électrothérapie…) dont le kinésithérapeute peut se munir pour améliorer le confort, diminuer la douleur ou générer une stimulation cellulaire de son patient.
La kinésithérapie générale s'applique également à d'autres systèmes : système respiratoire, système cardio-vasculaire… Ceci explique donc la présence de patients atteints d'asthme, de bronchites chroniques, de pathologies cardiaques dans les salles d'attente des kinésithérapeutes.
Les lignes de conduite en kinésithérapie générale restent néanmoins l'amélioration fonctionnelle, la diminution de la douleur ou de la plainte du patient, la prévention et le soutien psychologique. Le corps humain, unité à part entière, doit toujours être vu sous un regard global et doit être pris en charge en prenant en compte toute la sphère biopsychosial du patient.
